Nous continuons notre promenade dans les petites rues de Saint Martin de Ré ...
Dans cette rue marchande, tout le monde porte le masque, obligatoire dans toute l'île (il y a des panneaux partout, même avant le pont), mais la distanciation est plus compliquée à respecter ...
Depuis le port nous avions repéré les ruines gothiques de l'église Saint Martin. Ravagée par les conflits, elle fut reconstruite aux XVIIème et XVIIIème siècle.
A l'intérieur, nous constatons qu'elle a été reconstruite en réutilisant ce qui subsistait de l'édifice gothique ...
Voici le clocher-observatoire où nous allons monter, par un escalier très étroit, d'abord en pierre puis en bois.
Pour monter à l'observatoire il y a des règles à respecter. Un sens unique avec un feu et dès qu'il passe au vert nous pouvons entreprendre l'ascension des 117 marches ...
En montant, nous passons devant le mécanisme de l'horloge ...
et devant les 3 cloches qui ont eu la bonne idée de sonner, quand nous étions dans l'escalier ...
Nous passons rapidement devant, nous les regarderons de plus près au retour et dans le silence ...
De la plateforme nous avons une vue unique sur Saint-Martin.
Au loin le continent et devant nous les casemates des fortifications de Vauban ...
Sur Google Maps on repère parfaitement les fortifications en étoile.
En 1680, Louis XIV confie à Vauban la construction d'un vaste réseau de fortifications pour protéger les frontières du royaume. L'île de Ré y occupe alors une place stratégique dans la défense des ports de La Rochelle et de Rochefort. En cas d'invasion anglo-hollandaise, les fortifications devaient pouvoir abriter toute la population de l'île, ainsi que le bétail ...
L'avant port ...
Au loin, la citadelle et la prison.
La citadelle, de 1873 à 1938 fut transformée en dépôt pour le regroupement des prisonniers destinés aux bagnes de Guyane et de Nouvelle-Calédonie.
Actuellement, c'est une maison centrale.
Juste à coté du clocher, les ruines gothiques du transept semblent sortir du toit. Les parties les plus anciennes datent du XVème siècle ...
La descente est plus compliquée que la montée ...
La grosse cloche porte son état civil gravé dans le bronze ...
La grosse cloche : Marie Joséphine Elisabeth, bénie en 1890, sonne en ré3 et pèse 1140 Kg
La cloche moyenne : Charles Catherine bénie en 1707, sonne en mi3 et pèse 900 Kg
La petite cloche : Marie Pierre Michel Samuel Augustine bénie en 1890 sonne en fa#3.
Tiens, l'épicerie du Ponant ! Pourtant l'île de Ré ne fait pas partie des îles du Ponant.
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