A 6 h nous constatons qu'il y a un peu d'Internet, le Wifi fonctionne de nouveau : Nous sommes revenus à la civilisation !
Le Boréal entre dans le Lilliehookfjorden, il stoppe devant un glacier (79°16 N - 11°35 E) et vers 7 h 30, les naturalistes partent en reconnaissance.
En redescendant de l'autre côté, la vue sur un lac en partie gelé ...
Dans un vallon, se trouvent des bidons rouillés. Ce sont les reliques d'une station météo, construite par les occupants allemands, pendant la deuxième guerre mondiale. Cette station, bien cachée dans le fjord, permettait de prévoir la météo sur le Nord de l'Europe continentale.
Six hommes sont restés ici de 1941 à 1943.
Ces vestiges montrent comment la guerre au Svalbard était en fait une bataille de l'information qui a été cruciale pour le reste de l'Europe. Signehamna fait partie de l'histoire récente du Svalbard, et reste un site protégé.
Comme j'aime bien les ferrailles rouillées, je continue. Ce sont des vestiges culturels historiques quand même !
ils appartiennent bien à la "kriegsmarine" ...
Nous poursuivons notre balade jusqu'au lac ...
et là, les sternes attaquent une femme qui s'est approchée trop près d'un nid ...
vol groupé ...
attaque groupée ...
virage sur l'aile ...
On vous l'avait dit Madame, de ne pas aller dans cette zone !
Quand on pense que ces oiseaux (100 g et 80 cm d'envergure) voient 2 étés par an, puisqu'ils effectuent un aller-retour à partir des aires de reproduction dans le Nord (notre été) jusqu'à la zone d'hivernage (été austral) prés de l'Antarctique, soit un périple de 70 000 km, la plus longue migration connue chez les animaux. Peut-être, allons nous retrouver ce petit couple dans les îles subantarctiques de Nouvelle Zélande, en janvier prochain ? On peut toujours l'imaginer !A midi, nous sommes sur le Boréal. Il fait demi-tour et se dirige vers le Sud ...
des falaises à oiseaux ...
nous ne sommes pas seuls, il y a aussi des pêcheurs ...
